La violence psychologique pendant la grossesse

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La violence est l’utilisation de force ou de pouvoir, physique ou psychique, pour contraindre, dominer, tuer, détruire ou endommager. Elle implique des coups, des blessures, de la souffrance, ou encore la destruction de biens humains ou d’éléments naturels.

Selon l’OMS, la violence est l’utilisation intentionnelle de la force physique, de menaces à l’encontre des autres ou de soi-même, contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque fortement d’entraîner un traumatisme, des dommages psychologiques, des problèmes de développement ou un décès.

La violence, ce n’est pas uniquement des marques sur le corps. Cela concerne aussi la violence psychologique : des mots, des gestes, des comportements, des sous entendus, des abus émotionnels, financiers, etc.

Plusieurs choses qui détruisent à petit feux la personne qui y est confrontee sur la duree.

Un ami me fait toujours ce commentaire :

« on ne peut pas en vouloir aux gens de chercher ce qui est bon pour eux, c’est à chacun de mettre ses limites ».

Anonyme

L’honnêteté n’est malheureusement pas une vertu partagée. Le plus important est de dire STOP quand on se rend compte qu’on se fait exploiter ou qu’on navigue dans une relation maltraitante.

Vivre du harcèlement et de l’intimidation pendant la grossesse a ceci de plus grave que le stress engendré affecte le foetus et son développement. 

Sans oublier la future mère qui vit une succession de stress qui devient chronique et érode son estime de soi ainsi que sa santé. 

Peu importe vos motivations, vous avez le droit de vous tromper, vous avez le droit de faire des erreurs. Personne n’a un détecteur de mensonges sous le nez.

D’autres ont certainement plus de discernement, et c’est comme ça. On ne peut pas tous être pareils.

Chacun apprend ses leçons à son rythme

Avoir des principes et être honnête envers les autres ne les empêche pas de nous faire du mal. Ce n’est pas un antidote contre les abuseurs et les profiteurs (hommes ou femmes).

Au contraire, on leur montre la recette pour nous berner avec efficacité. 

Il vaut encore mieux se taire et se dévoiler progressivement. En fonction de ce qu’on sait, voit et entend. Et même si aucune précaution ne garantit d’éviter l’abus, au moins, on peut apprendre à reconnaître les signes et dire non avant que ça n’aille trop loin.

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Ça commence toujours un peu, et en fonction de la réaction en face, l’autre augmente son emprise ou pas. Ne jamais laisser passer les premières fois. Recadrer ou alors demander des conseils ou de l’aide. 

S’aimer suffisamment soi-même, afin de ne pas s’accrocher à l’humiliation de la violence.

Aucun homme ne vaut de mettre sa santé mentale en péril, et encore moins celle de son enfant. Un bon conjoint nous traite bien. Avec respect et considération, même en cas de conflit ou de divergence d’opinion. 

Un bon conjoint tient compte de l’état de santé et de la grossesse. Chaque discussion en son temps. 

Nous aussi nous devons travailler à être de bons conjoints pour les autres, sans pour autant nous épancher dans de la dépendance affective. 

Le statut de « père de l’enfant » n’efface pas la menace qu’une personne représente. On regarde le comportement, et non le titre.

Et la violence psychologique sur la femme enceinte !

Une femme enceinte est 2 fois plus vulnérable à la maltraitance psychologique. Les conséquences peuvent aller au delà de l’accouchement et perdurer sur des années. 

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Les traumatismes ne sont pas des jeux d’enfants. Mais malheureusement, l’emprise empêche souvent la victime de s’enfuir et peut l’anesthésier sur la durée. La peur entretient également cette croyance, en la toute puissance de la personne qui lui cause du tort. Elle croit ce qu’il dit.

Il n’est donc pas surprenant que certaines victimes de violence psychologique ne partent pas. Celà s’explique. 

Toujours demander de l’aide, aller vers des professionnels si on a peur du regard de l’entourage. 

Les solutions existent. 

Et comme je dis plus haut, tout le monde a le droit de ne pas être parfait, de faire des mauvais choix, de prendre de mauvaises décisions. Le plus important est d’en tirer des leçons et de s’améliorer pour les prochaines fois.

Et si vous avez besoin d’aide, commencer par prendre rendez-vous ici !

2 thoughts on “La violence psychologique pendant la grossesse

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