J’ai pris du poids, je me sens mal dans ma peau et je n’aime pas mon corps

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Au delà des critères médicaux définissant la bonne santé et le poids idéal par le BMI (Indice de Masse Corporelle), l’image du corps ainsi que le regard que nous posons sur nous-même est souvent influencé par ce que nous considérons comme étant une norme. 

Certains ont une morphologie liée à des facteurs génétiques, à des maladies ou à des traitements médicamenteux. 

D’autres par contre prennent du poids par mauvaises habitudes alimentaires, sédentarité ou encore frustration face aux événements de la vie. 

D’autres encore sont en surpoids à cause d’une mauvaise éducation alimentaire depuis l’enfance. Ils ont commencé à avoir de l’embonpoint depuis touts petits. Et au lieu de rééquilibrer leur alimentation, les parents ou les éducateurs qui en avaient la charge n’ont rien fait.

« Il/elle va maigrir en grandissant « . 

Sans oublier les femmes qui prennent du poids après un ou plusieurs accouchements. 

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Se sentir « gros ou « grosse » peut constituer un énorme obstacle à l’estime de soi

Surtout quand les autres se moquent de nous et font des remarques sur notre physique.

Les vêtements nous vont difficilement et on dissimule nos formes derrière de larges robes, jupes, pantalons et chemises.

Le surpoids peut entraîner un isolement et un sentiment d’exclusion. La peur du jugement ainsi que le sentiment d’infériorité. Il n’est donc pas rare de voir des personnes développer une dépression face à cette situation. Face à une perte de poids qu’elles estiment inatteignable (vu le nombre de kilos à perdre), elles se réfugient dans la nourriture pour se consoler.

Celà devient très vite un cercle vicieux : régime-perte de poids minime- frustration- compulsion alimentaire- prise de poids- régime, etc.

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Tout comme l’alcool et la cigarette, la nourriture est utilisée pour gérer les émotions, les souffrances 

On se sent mieux après avoir fini le seau de glace ou avalé tout ce qui traîne dans la maison comme friandises. Mais quand on se regarde ensuite dans le miroir, le sentiment de culpabilité ou de désespoir reste profond. 

Face à notre corps, on a HONTE !

La honte qui est le sentiment d’être diminué ou insuffisant en tant que personne. Bien que nous l’ayons tous expérimentée, certaines personnes la ressentent de manière omniprésente dans leur quotidien. 

Trop manger ou mal manger peut alors devenir un mécanisme de réconfort. 

Avant de vous moquer d’une personne en surpoids, dites-vous bien qu’il y a toute une histoire derrière, et bien souvent beaucoup d’efforts pour essayer de sortir de cette situation. 

Ce qu’ils ou elles vivent n’est pas déjà facile, alors, n’en rajoutez pas. Et les commentaires sur leurs poids, bien vouloir éviter s’il vous plait.

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Les dessous de l’iceberg

Le poids n’est pas toujours le problème à régler. C’est parfois juste la conséquence d’une histoire à explorer, d’un traumatisme non résolu ou d’une épreuve non surmontée. 

Certains écrivent, d’autres chantent, dansent ou s’adonnent à une cause pour gérer leurs souffrances, 

D’autres s’isolent, deviennent amers ou agressifs envers leurs semblables. Et puis il y a ceux qui boivent, fument, se droguent ou mangent pour oublier et se consoler.

À chacun sa stratégie. Mais quand cette stratégie nous enfonce au lieu de nous grandir, il est important de la questionner. Au delà d’un certain seuil, une aide professionnelle peut devenir nécessaire pour perdre du poids et surtout ne pas en reprendre. 

Et vous reprendre commence par le mental. Prenez donc rendez-vous !

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